Lorsque la nuit s'étire, percluse d'insomnies, travaillée de toute cette agitation qui n'en finit pas au sein de l'hôpital j'attends de voir filtrer un peu d'aube au travers des volets roulants.
La nuit, on est si seul avec sa rumination, ses apnées d'endormissements traversées de rêves brouillons.
Alors je guette les premières lueurs, celles qui annoncent d'autres bruits, des pas dans les couloirs, une parole...
Mais aujourd'hui, l'aurore s'ouvrait sur ma liberté : terminées les chimios, fini l'hôpital. Je n'ai plus qu'à attendre les résultats de cette cure.
Ce sera le 20 août. D'ici là, le blog s'interrompt.
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